Après Sibiu en 2007, c'est la deuxième ville de Roumanie, Timișoara, qui porte le titre de capitale européenne de la culture. La ville est marquée par différents groupes ethniques et confessionnels, la vie culturelle diversifiée fait partie du charactére de la ville.

Ce pôle industriel de 300 000 habitants, situé au carrefour de la Roumanie, de la Hongrie et de la Serbie, accueille des Roumains, des Allemands, des Hongrois, des Serbes, des Roms, des Tchèques, des Slovaques et des Bulgares. C'est à cette tradition multiculturelle que se rattachent les organisateurs du programme de la Capitale européenne de la culture. Leur objectif est de faire rayonner la ville: "Fais briller la ville à travers toi !" (roum. "Luminează orașul prin tine !" angl. "Shine your light ! Light up your city !") facettes.

Dominic Fritz est le maire de Timișoara depuis 2020. Il est d'origine allemande et était autrefois actif au sein de l'Alliance 90/Les Verts et la plume de l'ancien président allemand Horst Köhler. Selon lui, "Timișoara est nettement plus européenne que le village dans lequel j'ai grandi dans la forêt noir, car elle gère beaucoup mieux la diversité, le multilinguisme et la coexistence des idées".

Outre la capitale culturelle, Timisoara est aussi la "ville de la liberté" : c'est ici que la révolution contre le dictateur Nicolae Ceausescu a commencé en 1989. Le paysage urbain historique a également survécu à cette époque et aurait trouvé son âme sœur à Vienne au niveau architectural.

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